LE CINÉMEA CAMEROUNAIS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

Auteurs

  • Annette Angoua

Résumé

                                                                           RESUME

                Le cinéma camerounais dont les premiers films sont sortis dans les années 60 a connu une difficile naissance. En fait, l’installation d’une habitude artistique quoi sous-tend l’existence d’un art, ne s’est pas faite en toute quiétude. Après cette année naissance difficile, le cinéma camerounais a connu au cours de la période 1984-1990, une période de léthargie, malgré le grand investissement consenti pendant la période de réveil dudit cinéma (1973/1989) par le fonds de Développement de l’Industrie Cinématographique (FODIC), structure créée par l’état en 1973 pour soutenir ledit cinéma. Le redécollage du cinéma camerounais a été amorcé en 1991. La période 1991-2003 a ainsi été marquée par une production soutenue. Aussi en quatre décennie de son histoire, le cinéma camerounais a connu une évolution en dents de scie ; il est marqué par son caractère quelque peu embryonnaire. Ces quatre décennies ont également été marquée par les problèmes de distribution et d’exploitation des films. Par ailleurs, au fil des années et notamment à Yaoundé et à Douala, les salles de cinéma ont cédé la place aux jeux de hasard et aux supermarchés. Avec la création future par l’état de la Caisse de Promotion du Cinéma, une structure qui serait plus souple et plus opérationnelle que les précédentes, le cinéma camerounais pourrait alors connaitre au cours de la décennie 2000/2010, une véritable explosion. Pendant cette décennie, les cinéastes pourront bénéficier de la liberté d’expression qui a court actuellement au Cameroun, pour puiser dans la multitude des thèmes qu’elle procure aussi bien dans les domaines socio-politiques qu’économiques, pour enrichir leur palmarès en matière de production cinématographique.

                                                                           ABSTRACT

                Cameroon cinema had a difficult start with a rather tedious kick off in the 60s. during the decade 1964/1990. In spite of the heavy investments made during the wake-up period of the said cinema (1976/1989) by the fund for the development of the Cinema Industry in Cameroon (FODIC) created in 1973 by the state to sustain the cinema, the evolution of the art still stagnated. The start up of Cameroon cinema began in 1991. So, the 1991-2003’s period was marked by a sustained production o films through after four decades, it had not much left the embryonic stage, counting just about feature films to it’s credit. Apart from distribution and exploitation problems, the development of the art is highly hindered by the public’s preference for gamers and supermarkets specially in Yaounde. However, with the future creation of fund for the Promotion of the Cinema Industry, a structure which promise to be more subtle and operational then the previous one, there is high chance that film makers shall with the context of the prevalent freedom of expression exploit socio-political and economic themes to enrich and foster film production.

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Publiée

2021-12-23

Comment citer

Angoua, A. (2021). LE CINÉMEA CAMEROUNAIS D’HIER ET D’AUJOURD’HUI. Fréquence Sud, (17), 286–303. Consulté à l’adresse https://journals.uct.ac.za/esstic/index.php/frequence_sud/article/view/129

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