LA PRESSE EN LIGNE AU CAMEROUN A LA RECHERCHE DE LA MARTINGALE
Résumé
RESUME
Le web 2.0, la massification des terminaux mobiles (Smartphone, tablette et liseuse) et l’apparition des réseaux de transport des données à l’instar de la 4G ont contribué à l’emergence d’une nouvelle forme des médias basés sur les technologies numériques, dénommée presse en ligne. Au Cameroun, en 2016, L’organe de régulation des médias, le conseil national de la communication (CNC) estimé à environ trois cents, le nombre des journaux en ligne. Tous vont à la rencontre des publics dont les usages tranchent avec ceux des médias dits traditionnels (Presse écrite, radio et télévision), en mêlant les rôles du récepteur et du producteur de contenu. Des rédactions, des organisations, des pratiques du journalisme s’expérimentent. Or l’existence de centaines de sites de presse en ligne aux audiences confidentielles ne suffit pas à dégager un modèle économique viable.
Plombée par un taux de bancarisation faible et la quasi inexistence d’outils sécurisés de micro-paiement ; n’ayant pour seules sources de revenus que la publicité et l’aide publique à la communication privée, la presse camerounaise en ligne est écartelée entre désir d’exister et rentabilité.
ABSTRACT
Web 2.0, massive mobile devices such as smartphones, tablets and e-readers, and the emergence of data transport networks like 4G, have contributed to the creation of a new form of media based on technologies Digital, called online press. In Cameroon, in 2016, the media regulatory body, the National communications council (NCC) estimated at abouT three hundred, the number of online press. All go to meet the audiences whose uses differ from those of the so-called traditional media (print, radio and television), mixing roles of the receiver and the producer of content. Journalism, organizations, and practices are experiencing. However, the existence of hundreds of online press sites at substantive hearings is not sufficient to create a winning business model.
Faded by a low rate of banking and nonexistent secure micro-payment tools; Having as sources only advertising and government assistance to private communication, the Cameroonian online press is torn between the desire to exist and profitability.
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