CONTENT ANALYSIS IN MEDIA RESEARCH : A METHODOLOGICAL CRITIQUE

Résumé

                                                                          RESUME

              Le contenu des médias est toujours inspiré et déterminé par le contexte qui est une espèce de mélange du mode de production, de la structure de la société, de la culture politique et des relations du pouvoir qui déterminent les politiques. Cette situation existentielle du contenu des médias rend nécessaire l’évocation de certaines questions d’intérêt méthodologique pour l’Afrique.

             C’est dire que le contenu des médias n’équivaut pas seulement à l’érection d’une structure du pouvoir dont la préoccupation majeure est :

1. La prédilection pour l’unanimité;
2. La privatisation et la concentration du pouvoir personnel;
3. L’incitation à une insécurité généralisée chez les personnes réprimées, déprimées et chez des masses dépossédées;
4. Et l’isolement de ces mêmes masses à travers la réduction des moyens de communication importants.

              En conséquence, la simple quantification en guise de méthodologie ne répond pas vraiment à ces questions critiques, notamment dans un contexte ou de sous-développement colonial et néocolonial, la décapitalisation, la dénationalisation et recolonisation prévalent.

              Il est question, bien entendu, du contexte africain. De ce fait, tout point méthodologique de départ qui se préoccupe essentiellement d’une analyse sur le plan quantitatif, systématique et ``objectif“ en dehors du contexte historique et matérialiste est inconséquent, non instructif et non théorique.

                                                                          SUMMARY

              Media content is inspired by, and demonstrative of, its context which is a mixture of the mode of production, the structure of society, the political culture and power relations that determine policies. This existential position of media content compels the raising of some questions of a methodological import to Africa. That is, has media content not only amounted to the erection of a power structure concerned primarily with:

1. The predilection for unanimity;
2. The privatisation and concentration of personal power;
3. the promotion of general insecurity among the repressed, depressed and dispossessed masses;
4. The isolation of the very masses through the diminution of relevant communication FLOWS?

              The methodology of more quantification therefore fails to answer these critical questions, particularly in a context where colonial and neocolonial underdevelopment, decapitalization, denationalization, and recolonization hold sway.

              This is the African context. And any methodological points of departure whose major concern is with quantitative, systematic and «objective analysis» outside the historical-materialist context is irrelevant, uninstructive and atheoretical.